Exposition Légers tremblements présentée à la Galerie du Centre Culturel franco manitobain de Winnipeg, du 13 septembre 2013 au 019 novembre 2013. L'artiste y présente des oeuvres murales réalisées in situ ainsi qu'une série de vidéos.
Un autre très vieux mur
8 pi X 14 pi gypse, craie, encre, néon blanc chaud, poussière
Un gros nuage qui pleure
8 pi X 14 pi gypse, plâtre de Paris, encre de Chine, néon blanc chaud
Exposition Je suis vieille, je suis lente et autres digressions présentée à la Galerie Diagonale du 23 octobre au 13 décembre 2012. L'artiste invitait le public à venir la rencontrer et partager le thé.
Dans l'entrée, je dirais le sas menant à l'espace principal la phrase "JE SUIS FOUTUE" gravée à même le mur de gypse, éclairée avec une lumière blafarde de néon, accueillait le spectateur qui n'oubliait pas de regarder vers la gauche.... Intervention murale forte qui semble circoncire une entrée en matière... dans l'espace galerie. La phrase reproduisant l'Écriture à la main de l'artiste mais très agrandie laisse le spectateur face à cette affirmation décrite, et si il regarde plus précisément, il remarquera que les fragments de plâtre et papier enlevé des mots gravés, sont laissés au sol dans un tas de débris funèbre.
En face de la porte un dessin se fond avec le mur, très minimal, ce carré blanc laisse entrevoir une ligne, des fragments de mots faisant le tour de la surface, le je suis foutue découpé par son propre cadre ne ressemble plus qu'à une ligne bougeant librement autour du vide...
Puis en rentrant dans la grande salle, à gauche, on aperçoit "Le très vieux mur": il est en transformation: sur une peinture brun foncée mat, rappelant un tableau noir, la phrase JE SUIS VIEILLE est écrite à la craie, sans cesse répétée... le blanc de la poudre de carbonate de calcium s'accrochant à la texture du mur... laissant un dépôt de craie au sol. Vers la fin de l'exposition le geste du dessin-mot superposé s'estompait pour créer des grands nuages blancs, des mots superposés et des traces de mains s'inscrivent en dialogue avec la phrase en néon "je suis vieille" disposée au deux tiers du mur à gauche.
Si le visiteur décidait de ponctuer sa visite, de revenir sur les lieux du dessein... il aurait pu observer la transformation lente du très vieux mur, l'accumulation et le brouillon des mots ainsi formés.
Le très vieux mur détail, tas de craie et poussière
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En s'approchant du fond de la salle on est attiré voir aveuglé par un néon avec la phrase JE SUIS MORTE installé telle un monument funéraire au centre et en hauteur du grand mur. En s'approchant l'on devine le traitement pictural que cette lumière "occulte" des coulées de peinture blanche et des tons de gris, quelques touches de textures luisantes attirent le regard, ce mur "mausolée" laisse à réfléchir devant cette affirmation quasiment insensée, ou improbable, l'artiste cherche-t-elle à demander au spectateur de penser la mort ?
À notre droite en entrant, un grand mur blanc où sont disposé une vingtaine de dessins à l'encre sur papier, occupant toute la surface du mur. Chacun utilisant une phrase de l'exposition, certain plus concis d'autres plus "nuageux". Ces dessins sont à la source du processus, il est possible que Barbara décide d'en agrandir certains sur des murs. Voir les détails sur la page " dessins" du site ou un clic sur l'image ci-dessous.
17 dessins, papier, encre |
à gauche du grand mur, une vidéo présentée dans un Ipod vous surprendra, voir la page vidéo de ce site.